a colonne est surmontée de "La Liberté brisant ses fers". | ||
ers le fleuve, le Coq Gaulois, l'Eloquence et l'Histoire font allusion aux "Girondins" dont les piédestaux vides attestent l'absence. | ||
ers la ville, trois femmes symbolisent Bordeaux, la Garonne et la Dordogne. | ||
ers le Grand Théâtre "le Triomphe de la République", sur son trône, exalte le Travail (un forgeron), la Sécurité et la Force (le lion). | ||
rois enfants de chaque côté rappellent les lois fondamentales de la République "l'éducation obligatoire" (à droite) et le "service militaire" (à gauche). | ||
n quadrige de chevaux reptiles ou poisons précipite dans l'abîme le Mensonge avec le masque, le Vice et l'ignorance aux oreilles d'âne. | ||
ers le Chartrons "le Triomphe de la Concorde" au rameau d'olivier protège la Fraternité (ouvrier et bourgeois), Paix et Fraternité favorisent le commerce (trois enfants, à gauche) qui donne la Prospérité d'où naissent les Arts (trois enfants, à droite). Le tout contribue au Bonheur (père, mère et leur enfant jouant avec un dauphin). | ||
u bas de cette colonne surmontée de « la liberté brisant ses fers », vers le fleuve, le Coq Gaulois, la Tribune, L’éloquence et l’Histoire font seuls allusion aux « Girondins » dont les piédestaux vides attestent l’absence. Vers la ville, trois femmes symbolisent Bordeaux, la Garonne et la Dordogne. C’est dans les deux bassins que la Troisième République écrira dans le bronze magnifié par l’eau, une des plus belles pages de son programme. Enlevés en 1943 pour récupérer le métal, découverts intacts en 1945, ces groupes auront retrouvé leur place en 1983. Vers le Grand Théâtre « le Triomphe de la République », sur son trône, exalte le Travail, la Sécurité et la force. Vers les Chartrons « le Triomphe de la Concorde » au rameau d’olivier protége la Fraternité et l’Abondance d’où naît la prospérité de l’ »industrie et du commerce ». Par ses proportions et l’importance de son programme iconographique, ce monument reste un exemple unique du décor civique en milieu urbain au 19ème siècle en France achevant, après les colonnes rostrales et les statues de Montaigne et de Montesquieu, l’animation de la place. |
Pour découvrir les détails des divers élèments qui constituent le monument... (Pour visualiser les photos et leur légendes cliquez dessus et pour revenir aux miniatures recliquez sur lesgrandes photos) |
Vers le fleuve, le Coq Gaulois, l'Eloquence et l'Histoire font allusion aux "Girondins" dont les piédestaux vides attestent l'absence. |
Au centre se trouve une femme couronnée figurant la République. Assise sur un trône, elle tend « le Spectre de la puissance Divine et Militaire » et jusqu’en 1943, tenait de son autre main, une sphère avec trois figurines représentant Liberté, Egalité, Fraternité. A sa gauche, une femme « le glaive en main », symbole de la Sécurité, s’aide de la Force concrétisée par le « lion populaire ». De l’autre côté, un forgeron au tablier de cuir lui « jure fidélité » d’un main et tient un lourd marteau de l’autre. Elle est entourée d’un groupe de trois enfants de chaque côté qui évoquent « les deux grandes lois fondamentales de la République ». L’enfant au canon, l’enfant licteur et l’enfant au drapeau nous rappellent que « le service militaire est obligatoire » tandis que l’enfant à l’alphabet, l’enfant au globe et l’enfant regardant une carte évoque « l’instruction publique ». Le char triomphal est formé par deux grandes coquilles. A l’avant, quatre chevaux marins (deux chevaux reptiles et deux chevaux poissons) devancent « trois hommes précipités dans l’abîme » Ils illustrent le Mensonge (celui qui tient un masque), le Vice (celui qui a des oreilles de cochons) et l’Ignorance (celui qui se voile la
face). |
Au centre, la Concorde est représentée par une femme couronnée. Assise elle aussi sur un trône, elle détient dans sa main gauche un rameau d’olivier, symbole de paix. A sa gauche, deux hommes illustrent la fraternité : un ouvrier tient la main d’un citadin, signe de « réconciliation sociale ». A sa droite,
une femme allongée porte une gerbe de fleurs et en sème
d’autres, représentant ainsi de la « Paix publique
». A ses pieds, l’Abondance est figurée par une corne
d’où s’échappent « les fruits de la
terre ». De chaque côté, une groupe de trois enfants ont eux aussi une signification particulière : « le Commerce et l’Industrie » sont représentés par un enfant qui compte sur ses doigts, un autre qui est sur un tonneau et un dernier lisant allongé. Quant aux « Arts et à la Sciences », ils sont matérialisés par un enfant sculpteur maniant un maillet, un peintre tenant un pinceau et un autre musicien montrant une couronne de lauriers et une lyre. Deux grandes coquilles font là aussi office de char. Ce dernier est précédé par quatre chevaux (deux chevaux poissons et deux chevaux reptiles). Devant une scène marquant le « fruit de la Paix et de la Concorde » est interprétée par une jeune femme et un jeune homme qui jouent sur un dauphin monté par un enfant. Le char est également décoré de pieds de roseaux, poissons et grenouilles. |